Bali, c’est fini

Padangbai, ici se termine notre semaine balinaise. Arrivés jeudi 9 Mai par le ferry public depuis Java, nous avons exploré les facettes reculées et agréables de l’île en suivant les conseils des copains.
Au programme ? Snorkeling depuis Pemuteran en direction de Menjangan island (sympa car les coraux sont très préservés et colorés), balades en forêts et entre les caféiers autour de Munduk et tourisme hippie dans les rizières de Ubud.

Alentours de Ubud

Enfin, baignades et re-snorkeling sur les îles avoisinantes de Nusa Lembongan, Nusa Ceningan et Nusa Penida que nous explorons en scooter faute de transports en commun. La grande nouveauté c’est qu’on a sorti la tente pour 4 nuits de bivouac…au top ! Enfin un peu « d’aventure », loin des guest houses et de notre confort quotidien.

1ère nuit sous tente à Temblingan, joli spot aux abords d’un temple hindoux. Avec la forêt autour, on dirait presque la Franche-Comté 🙂
Seuls les chiens et la ronde des motos (les deux défauts de Bali) viendront troubler cette soirée dans la fraîcheur.

Temblingan, au vert !

Le lendemain ne sera pas exactement la même mayonnaise : après 10km de marche en fôret sous les chants des oiseaux nous atteignons Beratan en pensant retrouver un coin de camping « balisé ». Que neni, nous galérons, finissons par aperçevoir un rivage reculé et nous y installons sur les conseils d’un local.
Le brouillard nous aide à rester camouflés jusqu’à la nuit noire et nous dégustons un gros repas sur le pouce à la frontale (brochettes de poulet, peanut sauce, noodles et riz) !

Vaisselle à la fraîche

Une semaine plus tard, après la parenthèse à Ubud qu’on recommande malgré le nombre de yankees au m2, nous retrouvons les joies du bivouac à Atuh Beach, sur l’île de Nusa Penida. L’endroit est magique, une mer limpide entourant des rocs abruptes et plus un touriste à la tombée de la nuit. On s’y sent bien !

Panorama de Atuh Beach

Oui mais voilà, le sable peu adapté aux sardines de notre tente non-autoportante et les singes qui rodent nous obligent à décamper/re-camper un peu plus loin de leur bout de forêt ! On s’y plie et finit par dormir quelques heures par intermittence, bercés par le vent, le bruit des vagues et les cris des singes qui se chamaillent.

Planète des singes, le remake

Le lendemain, après une baignade matinale vivifiante et une balade à pied, nous repartons sur les routes cabossées à scooter direction Kenlingking beach. Et là, malgré l’afflux incessant de touriste au belvedère, on en prend plein les yeux !
C’est encore plus beau que la veille : des bras de terre entourées d’une mer bleu azur où l’on aperçoit même, de loin, les raies mantas « voler » dans la baie.

Panorama de Kenlingking beach

On s’attaque à la descente infernale avec nos gros sacs sur ce qui ressemble à des marches (mal) taillées dans le rocher et des bambous en guise de garde corps. Une fois sur la plage, Cléa s’approche des raies mantas et Sylvain pas témeraire en mer pour un sou barbote dans les vagues.
La nuit tombe et nous installons notre moustiquaire sur des portants de fortune en bambous. Il fait frais, la voute céleste est belle et seul le tambour des vagues nous sort de notre léthargie vagabonde de temps à autre.

Moustiquaire sur son montant de luxe

Samedi 18 Mai au matin: ouf, la marée haute n’a pas atteint notre campement durant la nuit 🙂
On se baigne, décampe, puis remonte la falaise abrupte. Fini le tour de Penida…demain, déjà, Lombok !

4 réponses sur “Bali, c’est fini”

  1. Tout excellent. Cela fait du bien de voyager à travers vos aventures. Toutefois des galères quand même. Mais normal. Il en faut. Bon courage à vous.

  2. Génial ce périple plus en mode bivouac !! Ça fait rêver…! Et drôle mais un peu flippant ces singes dis donc ! On a bien pensé à vous on a fait vienne Montélimar a vélo le weekend dernier,le premier d’une longue liste de session vélo+bivouac !! On suit vos pas!! 😉
    Et Cléa,alors ces Mantas ??

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