Sur les routes de la Cordillère de Talamanca

Dernier tronçon de notre périple en Amérique Centrale, nous repartons le 26 Février depuis Curridabat au Costa Rica. Nous rallions en 2 jours les bananeraies de Zent où nous passons 1 semaine en volontariat.

Nous repartons le 6 Mars direction la frontière de Sixaloa qui se passe sans encombre sous une chaleur de plomb. La route est coquête mais truffée de camions dangereux aux abords d’Almirante. Puis ça grimpe ça grimpe sous une pluie battante jusqu’au lac d’Hornito et son barrage massif ! Un étonnant hostel « Lost & Found » nous offre une escale rando montagne sympa. Nous devalons ensuite la pente jusqu’à la route TransAmerica que nous empruntons (ouf, il y a un bas coté protégé des camions) jusque Las Lajas. Un allemand relax nous loge 2 jours, le temps de voir la belle plage déserte, puis nous rallions finalement Santa Catalina le 14 Mars !

Derniers instants de calme et de soleil, nous campons sur un îlot accessible au gré des marées et abandonnons à contre-coeur le projet d’une dernière plongée dans le parc national de Coiba en raison de sa fermeture liée au COVID19…

Vite vite, on décampe et on rejoint d’urgence en bus Panama City qui sera notre porte de sortie vers l’Europe et le confinement. C’était trop court et incomplet mais ce petit parcours le long de la cordillère de Talamanca nous aura enchanté !

12 jours à velo de Kyoto à Tokyo

En 12 jours de vélo sur Honshu (entrecoupés de 10 jours de volontariat), nous avons parcouru 800km et 10km de dénivelé au total.

Les régions traversées, de Kyoto à Chiba puis finalement Narita, nous ont tout simplement offert des paysages splendides à chaque virage et un nouveau dépaysement au milieu de l’automne. La météo (comme souvent au Japon) a parfois été capricieuse mais les routes sont restées agréables en quasi toutes circonstances ! Tout comme nos hôtes que l’on remercie encore chaleureusement. Voici notre récit jour par jour.

Jour 1 : Kyoto-Toyosato (80km)

Kyoto est un petit paradis pour le cyclo-tourisme. Les pistes cyclables font légion et il est très aisé d’y circuler à la journée, du marché de Nishiki au Chemin de la Philosophie et aux multiples temples.
Sortir de la ville est assez facile, Maps.Me nous donne l’occasion de découvrir une première minuscule route en forêt et nous atteignons ainsi le lac Biwa. Réputé car bordé d’une route cyclable (200km de périphérie !), nous n’en profitons malheureusement pas beaucoup car le temps est maussade. Vent de face et pluie intermittente, on s’arme de courage et on finit par atteindre Toyosato, ses zones cultivées (riz, soja, etc.) et son havre de paix chez Jacquelyn, notre hôte Warmshowers.

Jour 2 : Totosato-Sakahogi (90km)

Nous nous dirigeons vers nos premières montagnes au Japon. Sur les bons conseils de Jacquelyn, nous sinuons entre les bois en suivant des ruisseaux. Ambiance zen et petite fraîcheur automnale. Dans l’après-midi, nous atteignons Gifu et ses multiples zones commerciales. Pas très sexy pour pédaler et nous devons slalomer entre des routes de tailles moyennes pas trop dangereuses et des trottoirs partagés avec les piétons.
Le camping, charmant de simplicité et gratuit, est une belle récompense.

Rizières en étage dans les montagnes de Gifu

Jour 3 : Sakahogi-Nakatsugawa (70km)

La nuit fût fraîche et la rosée nous occupe ½ heure pour secher la tente.
On repart vers l’Est et nos premiers véritables cols. Toujours beaucoup de forêts et quelques belles descentes, on atteint Nakatsugawa à 16h. Repérage de camping sauvage dans le parc municipal et de pubs pour visionner le match de rugby Japon-Samoa. Des pates au réchaud en guise de festin puis un demi au bar avoisinant (500¥…), une soirée très sympa.

Jour 4 : Nakatsugawa-Iijima (90km)

3 gros cols au programme du jour, on s’y attaque assez tôt et la journée se passe sans encombre. Les routes sont quasi désertes et assez escarpées. Avant les descentes, un check des freins s’impose et il faut parfois endosser une petite laine. Drew, from Seattle, avec son vélo de route vintage, nous rattrape au second col et reste dans notre mini peloton jusqu’en milieu d’aprem. Une rencontre très sympa.

Jour 5 : Iijima-Suwa (80km)

En route vers le lac Suwa ! Les routes sont peu agréables car trop fréquentées mais on s’en sort tant bien que mal en naviguant « à vue » sur Maps.me. Le temps se gâte à l’approche du lac et on finira par en faire le tour sur sa piste cyclable un peu malgré nous pour trouver un logement abordable. Un hôtel « adulte only » fera l’affaire, une douche chaude et au lit.

Pause devant le geyser aux abords du lac Suwa

Jour 6 : Suwa-Fujimi (30km)

La sortie de Suwa est un peu pénible : les zones commerciales se succèdent et nous passons pas mal de temps à slalomer sur les trottoirs faute de route agréable à vélo. On finit quand même par trouver une route parallèle en balcon qui nous emmène jusque Fujimi où nous plongeons vers la rivière et son Michi-no-eki (aire de repos) atenant. Nous profitons des toilettes publiques chauffées et du wifi puis nous installons la tente en contrebas à la frontale.

Camping sauvage au bord du Michi-no-eki de Fujimi

Jour 7 : Fujimi-Minami Alps (40km)

Derniers coups de pédales pour cette première semaine. Le temps est sublime, nous nous débrouillons plutôt bien pour « choper » des routes agréables. Vers midi le Fuji apparait au loin et nous entamons une descente douce et longue jusque Kofu, en assistant au passage à la récolte du riz (à la machine, on est loin des méthodes artisanales du Laos !).
Minami-Alps nous voilà. Notre environnement pour les 15 prochains jours sera fait de pommiers, cerisiers, kakis et canaux d’irrigation bordés de micro-routes idéales pour le « vélo-taf » HelpX qui nous attend !

Encore quelques encablures avant Minami-Alps

Jour 8 : Minami Alps-Fujikawaguchi (60km)

La tête pleine de souvenirs et ravis de notre expérience de volontariat, nous quittons Minami Alps en fin de matinée le temps que les grosses averses du typhon 20 se calment. Passé le bassin de Kofu, nous entamons une longue montée, en passant d’abord dans quelques villages déserts puis dans un chemin forestier tapi de feuilles mortes, sensé être fermé en prévention des typhons. Le brouillard rend l’atmosphère vraiment spéciale et nous sommes soulagé de trouver finalement le col. Quelques dizaines de kilomètres de bosses et un tunnel (pas très rassurant à vélo mais bien éclairé) et nous atteignons finalement le lac Fujikawaguchi ! Le Mont Fuji est bien caché derrière l’épais plafond nuageux…

Journée dans la brume…

Jour 9 : Fujikawaguchi-Hadone (70km)

À l’aube, sur le toit de notre auberge, nous découvrons le Fuji capuchonné de neige. C’est sublime ! Jusqu’en début d’après midi, ce paysage envoutera nos routes serpentueuses en direction du second lac Yamanaka, bordé quant à lui d’une piste cyclable très agréable.

Fuji te voilà !

Après une bonne pause, nous mettons les gaz vers Hadone où nous attendent nos hôtes américains Warmshowers Rich & Joan. La descente est vraiment vertigineuse (souvent >15%) et nous ne sommes pas mécontents de la faire dans ce sens. Nous arrivons de nuit et passons une excellente soirée à discuter vélo, Japon, boulot, etc.

Nos hôtes et leurs deux adorables chats

Jour 10 : Hadone-Miura (60km)

Départ 9h d’Hadone, nous longeons un canal assez pratique jusqu’à la baie. L’ambiance marine de l’océan Pacifique est dépaysante après des journées plus montagneuses. Les surfers sont très nombreux bien que les vagues soient assez rares ! À l’approche de Miura, nous choisissons d’emprunter le centre de la péninsule plutôt que la côte. C’est un peu valonné et truffé de tunnels qui comportent heureusement de larges trottoirs. Le temps se gâte et nous nous perdons dans Miura faute d’avoir bien placé les coordonnées gps de notre hôte. Heureusement, Stephen finit par nous localiser et nous indique la route à suivre. Soulagés, nous arrivons de nuit et profitons d’un excellent repas préparé par sa compagne Kyoko.

Jour 11 : Miura-Chiba (80km)

On s’en souviendra longtemps de ce 25 Octobre…
C’est jour de pluie à Miura, et le ciel ne fait pas semblant. Des trombes d’eau et des bourasques de vent mais nous n’avons pas le choix : il nous faut rejoindre Chiba pour ne pas risquer de rater notre avion le lendemain. On endosse nos k-ways, notre pantalon de pluie et c’est parti. Après 10km, trempés jusqu’aux os, nous empruntons le ferry pour traverser la baie de Tokyo. 40min plus tard c’est reparti pour 70km de douche non-stop. Parfois la pluie cesse mais elle repart de plus belle et des inondations apparaissent aux abords de Chiba. Nous nous réfugions ans un grand magasin et arrivons finalement à destination à 18h. Aya et son fiston Kai nous accueillent, puis Yuji qui rentre du boulot. Ils sont charmants et surtout des cyclo-voyageurs expérimentés : Amerique du sud, Asie centrale, leurs carnets de photos font rêver. Et le repas que nous partageons également !

Séance photo sous un grand soleil avec Aya, Yuji et Kai déjà comme sur des roulettes

Jour 12 : Chiba-Narita (50km)

Dernier jour, il faut boucler la boucle. La tentation était grande de mettre nos vélos dans le coffre de voiture de Yuji direction l’aéroport mais nous décidons de rallier les 40 derniers kilomètres sur nos montures. La route est plutôt bonne, mis à part les dangereux tunnels aux abords de Narita. 13h, il nous reste 3 heures pour démonter, emballer nos bicyclettes nous enregistrer puis embarquer pour Los Angeles !

Border lines

Les frontières sont un intarissable sujet de discussion pour tous les voyageurs au long cours. Avant de partir et durant le voyage, particulièrement en Asie du Sud Est, nous lisions et re-lisons des dizaines de conseils, astuces, avertissements sur tel ou tel changement de pays. Voici donc, dans le sens chronologique, notre humble expérience sur le sujet.

Singapour??-Malaisie?? : Easy busy !

  • Lieu de passage : Johor Bahru
  • Date : 18 Juin 2019
  • Coût du visa : 0€
  • Durée : 30 jours

La route d’approche est assez simple, nous doublons des dizaines de camions à l’arrêt puis nous mettons dans la ligne des scooters et motos. Ça roule au pas à l’émigration puis d’un coup tout le monde accélère sur l’énorme pont 2*4 voies, on ne fait pas les malins en vélo. L’immigration malaise est simple et rapide. Un peu intimidant comme début de voyage à vélo mais on s’en sort sans encombre.

Malaisie??-Thaïlande?? : Tranquille Emile 🙂

  • Lieu de passage : Sungai Kolok
  • Date : 30 Juin 2019
  • Coût du visa : 0€
  • Durée : 30 jours

Malgré sa réputation, cette frontière fût pour nous une banalité. On parque les vélos, réalise la sortie de Malaisie dans un premier bâtiment puis l’entrée dans un second quelques mètres plus loin. Rien de bien sorcier donc et aucun incident lié aux tensions religieuses ou à notre moyen de transport.

Thaïlande??-Cambodge?? : Le Far West

  • Lieu de passage : Poipet
  • Date : 26 Juillet 2019
  • Coût du visa : 30$
  • Durée : 30 jours
  • À fournir : 1 photo

À Poipet, les « ennuis » commencent. Il est demandé de payer 30US$ pour entrer au Cambodge sauf que nous n’en avons pas, qu’aucune banque n’en propose directement en retrait et que nous avons des Bahts à écouler. Nous choisissons donc de tenter l’option de payer en monnaie thaïlandaise avec le taux du jour : 30$ équivalent à 900 THB. Mais arrivé au bureau des visas l’officiel n’en démord pas : c’est 1200 THB, pas moins.
Nous insistons pour 900 puis attendons 1/4 d’heure avant que l’officiel vienne nous demander 100 THB de plus pour sa poche probablement… Au final nous avons payé 1000 THB/personne alors qu’on nous en demandait 1200 en arrivant. C’est toujours 5€ d’économisé mais une petite victoire pour la corruption.

Cambodge??-Laos?? : Le bakchich tenace

  • Lieu de passage : Nongnokkhiene
  • Date : 12 Août 2019
  • Coût du visa : 30$
  • Durée : 30 jours
  • À fournir : 1 photo

Au premier guichet, d’apparence sérieuse, nous remplissons le formulaire et nous acquittons des 30$ officiels et affichés. Au second guichet, deux officiels nous annoncent avec applomb : « 2$ each for stamp ». On refuse catégoriquement, Cléa fait mine d’appeler l’Ambassade puis leur explique avec sang-froid que non, nous ne paierons pas leur bakchich. On patiente (pas de chance pour eux, il pleut et nous ne sommes pas pressés) et le plus jeune des militaires finit par céder après 15min : visas tamponnés en poche, et cette fois sans concession !

Laos??-Chine?? : Game over

  • Lieu de demande : Ventiane puis Luang Prabang
  • Date : 19 puis 26 Août 2019
  • Coût du visa : 30$ (depuis Le Laos)
  • Durée : 30 jours
  • À fournir : passeport scanné, visa en cours scanné, 1 photo, itinéraire détaillé, réservation d’hôtels, billets d’avion A/R, 3 derniers relevés bancaires, justificatif d’assurance…

Avant même de partir, nous n’étions pas rassurés par le visa chinois… Bon nombre d’amis se sont vu refuser leur demande dans des pays tiers (depuis l’Iran par exemple) pour d’obscures raisons géopolitiques.

À Vientiane, nous faisons une 1ère tentative : dans la cohue de l’Ambassade, l’officiel examine notre dossier et nous annonce froidement « you don’t work in Laos, no visa for China« . Nous lui demandons de quand date cette mesure : « 2 months ». Dépités (nous n’avions pas connaissance de cette condition, mentionnée sur aucun site officiel), nous repartons bredouilles et sollicitons l’ambassade française qui refuse de nous aider. Nous tentons d’appeler l’ambassade de Chine pour en savoir plus : en vain.

A Luang Prabang, 1 semaine plus tard, nous retentons le coup et arrivons devant des portes closes et un communiqué laconique : le Consulat est exceptionnellement fermé ce Lundi 26 Août. N’ayant aucune assurance qu’il réouvrira le lendemain, et sachant que la demande est traitée en 3 jours ouvrés minimum avec une fête locale intercalée, nous abandonnons définitivement ce projet d’entrer au Yunnan en Septembre.

Nous choisissons finalement de mettre le cap au Nord Est, vers la région de Houaphan puis le Vietnam. Depuis peu, il est possible de faire une demande d’e-visa pour les frontières terrestres, en l’occurence Na Meo. En 48h, nous avons reçu une réponse positive !

Laos??-Vietnam?? : Patience, patience

  • Lieu de demande : En ligne
  • Date : 09 Septembre 2019
  • Coût du visa : 25$ (e-visa)
  • Durée : 30 jours
  • À fournir : passeport scanné, 1 photo scannée

Nous quittons Vieng Xai au Laos le 9 Septembre, direction la frontière de Na Meo. L’e-visa vietnamien terrestre a la particularité de n’être valable qu’à un poste de frontière précis. Donc pas le choix, on roule plein Est ! Paf, après 10km seulement Sylvain se gamèle et se rape une bonne partie du flanc droit… On nettoie les éraflures et on repart !

Midi dix, nous atteignons le poste frontière désert après 4h sur une route cahotique très mal entretenue. Très froid, l’unique douanier nous indique qu’il faudra attendre 14h pour obtenir le tampon. Hé oui, c’est la pause ! Nous essayons d’abord de négocier puis abandonnons et prenons notre mal en patience en improvisant un pic-nic de fortune. 13h45, petite fleur des officiels, nous passons sans encombre l’épreuve des tampons et reprenons la route (de bien meilleure qualité côté vietnamien) et une belle descente en direction de la plaine !

Vietnam??-Japon??-USA??: Rien à déclarer

  • Lieux de passage : Aéroports de Tokyo (NRT) et de Los Angeles (LAX)
  • Dates : 01 et 26 Octobre 2019
  • Coût ESTA : 14$ (en ligne)
  • Durée : 90 jours
  • À fournir : /

Les frontières aériennes du Japon et des USA n’ont pas présenté de difficultés particulières. Pensez-bien simplement à réaliser votre demande ESTA en ligne pour les USA plus de 72h avant votre départ !

USA??-Mexique??: Grosse affluence à Tijuana !

  • Lieu de passage : Tijuana
  • Dates : 1er Novembre 2019
  • Coût visa : 35$ (sur place)
  • Durée : 180 jours
  • À fournir : /

Nous arrivons depuis San Diego, via le joli bras de terre de Coronado, au poste frontière de San Ysidro-Tijuana. Reputé être la frontière la plus fréquentée du monde (!), nous constatons effectivement de grosses files d’attente pour les 4 roues. À velo, c’est plus simple bien que la procédure ne soit pas très claire ! Nous passons comme tous les piétons par un premier bâtiment (inutile de faire la longue queue a l’entrée : elles concernent les demandes dans l’autre sens : Mexique>USA), les douanières nous demandent de payer la « carte touristique » indispensable a tout séjour > 15 jours.

Tampons sur les passeports, nous empruntons un pont très surveillé par des militaires américaines, à pied à côté de nos vélos, et entrons ainsi quelques minutes plus tard sur le sol mexicain. Le contraste est saisissant et la ville n’est pas des plus rassurante mais ça c’est une autre histoire : bienvenido a Tijuana !

Ressources

Singapour-Hanoï

Notre projet a débuté à Singapour le 17 Juin 2019. Nous avons remonté la côte Est de la péninsule Malaise puis le golf de Thaïlande. Nous sommes passés à Bangkok puis nous avonw traversé le nord du Cambodge puis le Laos en longeant le Mékong.

Faute de visa chinois et attirés par le Vietnam, nous sommes rentrés dans ce pays à la frontière de Na Meo le 9 Septembre. Direction Mai Chau, Moc Chau, Ninh Binh, Halong puis Hanoi début Octobre !

2 mois au Mexique !

Baja California, Hidalgo, Yucatan, Quintana Roo, Chiapas et Oaxaca

Mise à jour le 8 Janvier 2020

Un nouveau volet de notre voyage nous a emmené de l’autre côté du Pacifique, au Mexique. Après 1 semaine de préambule côté US en Californie, nous avons descendu à vélo la Basse Californie puis fait un détour pour voir les amis à Ixmiquilpan en Hidalgo, deux semaines à nouveau à bicyclettes au Yucatan et Quintana Roo courant Décembre 2019, quelques visites au Chiapas et finalement 1 semaine de vélo au Oaxaca en Janvier 2020 !